La baisse des rémunérations lors des congés maladie est effective depuis le 1er mars !

LES AGENTS constituent LE SYNDICAT qui organise LE CONTRE-POUVOIR ! Alors, impliquez-vous, ne cédez pas au fatalisme. Constituez un collectif, plébiscitez une cause commune à travers laquelle chacun se sentira valorisé. L'union fait la force et c'est seulement ainsi que la cause des travailleurs est toujours reconnue. Rejoignez notre union syndicale et venez porter vos contributions pour un quotidien au travail plus juste, plus valorisant et plus reconnaissant : rejoignez l'UNSA Douanes ! 

 

Depuis le 1er mars, les agents placés en congé maladie subissent une baisse de 10 % de leur rémunération. Celle-ci se cumule avec le jour de carence. L'UNSA Fonction Publique dénonce cette mesure inéquitable.


La mobilisation du 5 décembre 2024 n'a pas été vaine, puisqu'elle a fait reculer le gouvernement sur le passage de un à trois jours du délai de carence. Mais il n'a pas renoncé quant à la baisse de la rémunération pendant un congé maladie ordinaire, avec pour seul cap l'économie de 800 millions d'euros annuels.

Pendant les trois premiers mois de congé maladie, l'agent ne percevra plus l'intégralité de son salaire (traitement et primes) , mais 90 % de celui-ci. Les neuf mois suivants seront payés à mi-traitement, cette disposition reste inchangée.

Baisser la rémunération des agents pendant un congé maladie est une mesure injuste, un agent ne choisit pas d'être malade ou accidenté. Cette mesure impacte non seulement le pouvoir d'achat des agents, mais aussi leur confiance envers leur employeur.

L'UNSA Fonction Publique met à disposition des agents une calculette qui permet d'en mesurer les conséquences financières : ici.

L'UNSA Fonction Publique s'est opposée à cette mesure :

  • en appelant à la mobilisation du 5 décembre 2024,
  • en diffusant une pétition qui a été signée par des milliers d'agents,
  • en votant contre lors des conseils communs de la fonction publique des 11 et 19 février.

L'UNSA Fonction Publique ne renonce pas. Elle reste mobilisée et exhorte le gouvernement d'abandonner cette mesure arbitraire et inéquitable dans le cadre d’une loi budgétaire rectificative.

 

Tracts