Un 1er mai de revendications...

En 1886, aux États-Unis, les travailleurs obtiennent la journée de 8 h de travail après deux années de mobilisation. Le 1er mai 1890, cette revendication est reprise par les travailleurs français.
En 2024, cette question ne se pose plus, mais le 1er mai reste un bon moment pour exprimer les revendications des salariés et des agents publics.

Pour l’UNSA, le compte n’y est toujours pas. Pouvoir d’achat en berne et « année blanche » salariale dans la fonction publique, stigmatisation des chômeurs et des plus pauvres, augmentation de la durée d’activité à 64 ans : le gouvernement cible particulièrement les travailleurs de ce pays. Les annonces récentes : coupes sombres de 10 milliards dans les budgets publics, taxe « lapin », augmentation des franchises médicales etc, vont mettre à mal nos services publics et notre système social.

A la DGDDI, l'UNSA Douanes dénonce une situation qui conduit à maintenir la douane à l'écart des plans de recrutements et d'attractivité similaires à celles mises en œuvre depuis 2022 à la Justice ou à l'Intérieur notamment. Ainsi, elle réclame l'ouverture d'une négociation concernant le régime indemnitaire de l'ensemble des personnels titulaires, stagiaires et contractuels. 

Le 1er mai 2024 est également une journée d’expression forte de la solidarité internationale vis-à-vis de tous les travailleurs et toutes les travailleuses. Les libertés syndicales sont trop souvent bafouées, les organisations syndicales, leurs membres et les populations civiles sont en butte à la répression et hélas à la guerre.

Pour l’UNSA, le 1er mai 2024, est le bon moment pour inviter l’actualité sociale et la justice au cœur des débats. C’est la raison pour laquelle l’UNSA appelle ses adhérents et sympathisants, les travailleuses et travailleurs, les jeunes et retraités à se mobiliser largement et à défiler pour exprimer ces revendications.

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