Réforme des retraites : un point sur les chantiers UNSA en janvier 2020

L’UNSA n’était pas demandeuse de cette réforme visant à instituer un système universel à points. Pour autant, l’UNSA a fait le choix d’être utile aux salarié·es en se mobilisant mais aussi en négociant et en proposant sans relâche des solutions.

C’est ainsi que l’UNSA peut mettre à son actif des avancées, des compensations, des garanties et des moindres reculs. Nous restons mobilisés pour continuer à faire bouger les lignes du projet de loi.

L'UNSA défend aussi des revendications majeures dont les discussions se poursuivent notamment en terme de Rémunération, Pénibilité et fin de carrière.

1 - Une date d'application reportée
Le nouveau système n’entrera en vigueur que pour ceux nés en 1975 et non 1963 comme prévu. 40 % des salarié·es des secteurs public et privé ne sont donc plus concerné·es. D’ici 2037, il faudra trouver les compensations (refonte des grilles salariales…) pour la totalité des salarié·es.

2 - 100% des droits acquis
Pour les carrières à cheval sur les deux systèmes de retraite, le mode de calcul pour garantir 100 % des droits acquis s’appuiera sur la situation la plus avantageuse pour le salarié.

3 - La revalorisation du minimum contributif
De 702 € aujourd’hui, il sera de 1000 € dès 2022 puis porté à 85 % du SMIC en 2025. Grâce à l’UNSA, ce minimum sera étendu aux carrières à temps partiel.

4 - Le retrait de l'âge pivot
Pour l’UNSA, l’instauration d’un âge pivot à 64 ans est punitive. Sans le retrait de cette mesure obtenu par l’UNSA, 200 000 salarié·es dès 2022 auraient été pénalisé·es.

5 - Des droits familiaux étendus
Inexistante actuellement, une majoration de pension de 5 % dès le 1er enfant est acquise. Par ailleurs, la pension de réversion est attribuée à partir de 55 ans et sans condition de ressources pour tous.

etc.

Pénibilité/ fin de carrière : Les critères de pénibilité exclus du précédent dispositif doivent être réintégrés (charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques, exposition aux agents chimiques). De plus, la durée exigée pour un départ anticipé au titre de la dangerosité doit être fixée pour toutes et tous à 17 ans.
Enfin, le dispositif de carrière progressive doit être ouvert, en 2022, aux agents de la Fonction publique et aux salarié·es du privé dès 59 ans, sans perte des droits à pension.

Rémunération Fonction Publique : Des revalorisations pour les catégories B et C de tous les versants de la Fonction Publique (État, Hospitalière, Territoriale) sont indispensables.

consulter le tract complet de l'UNSA en pièce jointe

Tracts