Les syndicats douaniers ont demandé le report du comité de suivi des accords de mai 2019, prévu ce lundi 8 novembre, afin de le tenir après la prochaine audience ministérielle.
Face aux refus de la Directrice générale d'accéder à notre demande, l'UNSA Douanes dénonce une méthode cavalière et refuse de céder au coup de force !
Le climat social demeure très tendu à la DGDDI et l’intersyndicale attend toujours une date pour rencontrer le ministre O. Dussopt, alors que son directeur de cabinet l'avait annoncée comme imminente.
Dans cette ambiance de défiance, où la Directrice générale a pu tester sa côte de popularité (sic !) en PACA-Corse la semaine dernière, nous avons été convoqués à un comité de suivi de l’accord du 17 mai 2019, afin de mesurer l’évolution du vestiaire SU et CO, ainsi que les travaux immobiliers. Ce suivi est une clause de l'accord, c'est donc un dû !
L’intersyndicale avait pourtant demandé un report de cette réunion, préférant aborder ces sujets dans un climat plus approprié au dialogue, mais la maîtresse des horloges n’a pas voulu décaler cette date.
Pourtant,
lorsqu'il s’agit de déprogrammer des CAPC au dernier moment, elle n’a aucun scrupule, au détriment des agents qui attendent enfin de voir leur recours être examiné.
Quand elle reporte un groupe de travail (GT) très attendu sur le télétravail, du 25 novembre au 16 décembre, cela ne lui pose aucun problème pour trouver une date.
Quand elle renvoie aux calendes grecques le GT dédié à la Surveillance, que nous exigeons depuis deux ans, elle reste droite dans ses bottes.
Mais quand la totalité des syndicats douaniers demande de différer le comité de suivi de ce jour, elle a un problème de calendrier.
Comprenne qui pourra !
En tous cas, pour l’UNSA Douanes, le message est clair, la Directrice générale n’est pas disposée à entendre la représentation nationale des douaniers. Elle continue de faire de la provocation, cherchant à caresser dans le sens du poil quelques uns et essayant d’écraser tous les autres.
L’UNSA Douanes ne bradera pas son honneur. Le cœur las, nous ne pouvions pas venir siéger sereinement aujourd’hui. Nous refusons d’offrir sur un plateau à la plus grande fossoyeuse d’emplois douaniers, le plaisir de pouvoir afficher en haut lieu que le dialogue social continue d’exister en Douane, comme si de rien n'était.
L'UNSA Douanes a dénoncé le fiasco des négociations sur l'accompagnement social des réformes, qui conduit toute notre corporation dans une impasse jamais vue depuis 1993.
NON, le dialogue social n'est pas un long fleuve tranquille à la DGDDI,
NON, l'UNSA Douanes n'a en rien validé les méthodes de la direction générale à la mi-juillet,
NON, l'UNSA Douanes n'est pas le syndicat de l'obstruction permanente, mais face aux grandes manœuvres de nos dirigeants, nous ne pouvons que dénoncer, faire bloc et résister !
Alors, Madame la Directrice générale, NON merci, la méthode n'est toujours pas la bonne et ce sera encore une fois sans nous !