Le dialogue reste bloqué à la DGDDI, depuis que la Direction générale a conduit, le 23 septembre dernier, les négociations relatives à l’accompagnement social dans une impasse.
Afin de sortir de cette ornière, et obtenir des mesures sociales comparables aux réformes précédentes, nous avons envoyé une demande intersyndicale d’audience auprès du ministre, Olivier Dussopt.
Une relance plus tard, c’est le directeur de cabinet qui a reçu les syndicats douaniers dans les murs de Bercy, ce mercredi 20 octobre. Il entendait ainsi préparer l’audience que devrait nous accorder "prochainement" le ministre.
L’UNSA Douanes lui a rappelé ses attentes pour tous les personnels confrontés aux réformes SU et CO. Par là même, nous avons rétabli quelques vérités sur la situation conflictuelle qui perdure depuis juillet dernier à Montreuil, loin des fausses affirmations tenues par la Directrice générale quant à notre validation des processus de reclassement à destination des personnels restructurés.
Le ministère n’est pas en phase avec nos attentes
Face à nos revendications, le directeur de cabinet n’avait rien à répondre. Il a vanté les efforts du ministère à destination de la Douane, justifiant même que la perte de la Fiscalité est l’occasion de renforcer les missions régaliennes et la dynamique de contrôle !
Il n'a jamais parlé de mesures pérennes sur la rémunération. Par contre, il s'est lancé dans la présentation d'un contrat d’avenir avec la stabilité des emplois, les perspectives des missions et le renforcement des moyens. Darty, avect son contrat de confiance, aurait-il à s’inquiéter de la « campagne promotionnelle » offensive de Bercy ?
Le compte n’y est toujours pas !
Pour l’UNSA Douanes, le constat est simple : RIEN !
Nous n’avons reçu aucune réponse aux garanties et avancées réclamées, et notamment :
- RIEN sur la garantie de reclassement à la résidence douanière pour tout agent restructuré.
- RIEN sur la gestion des surnombres à la résidence.
- RIEN sur l’augmentation de tous les taux de promotion.
- RIEN sur l’augmentation de l’IMT, la seule prime pérenne à tous les agents et intégrée dans les droits à pension.
Bercy n’a RIEN proposé à même de reconnaître l’impact négatif des réformes sur les gabelous, ni sur la reconnaissance de leur très haut niveau de professionnalisme. RIEN n'est à même d'apaiser notre colère face au protocole d'accompagnement social de l'administration, historiquement faible.
La (dernière) balle est dans le camp du ministre
En attendant de pouvoir rencontrer le ministre et mesurer sa capacité réelle d’écoute, aucun élément nouveau et positif ne nous permet de renouer le dialogue avec Montreuil. L’UNSA Douanes maintient donc ses positions et ne se compromettra pas en allant participer pas au CTR reconvoqué le 26 octobre.
Nous réclamons toujours des mesures concrètes, à destination des personnels, nous permettant de reprendre des échanges constructifs avec nos dirigeants.