La colère s'amplifie, et c’est légitime !

LES AGENTS constituent LE SYNDICAT qui organise LE CONTRE-POUVOIR ! Alors, impliquez-vous, ne cédez pas au fatalisme. Constituez un collectif, plébiscitez une cause commune à travers laquelle chacun se sentira valorisé. L'union fait la force et c'est seulement ainsi que la cause des travailleurs est toujours reconnue. Rejoignez notre union syndicale et venez porter vos contributions pour un quotidien au travail plus juste, plus valorisant et plus reconnaissant : rejoignez l'UNSA Douanes ! 

 

L'UNSA Douanes a pris une position claire contre les 2 ans ferme imposés par la réforme. mais, cela pose également question d'une "méthode" à refuser.

Pour bien percevoir le danger du moment, il suffit de transposer la situation à notre environnement professionnel. Dès lors, accepteriez-vous, à 9 contre 1, de vous faire imposer une méthode de travail :

- au motif que votre activité est nécessairement en péril ?

- au motif que vous ne savez pas comprendre celui qui vous propose la nouvelle méthode ?

- au motif qu’il est le seul à pouvoir agir pour le bien collectif ?

- même si vos représentants ne sont pas d’accord avec la méthode proposée ?

- même si vos arguments pour dialoguer et rechercher un compromis sont jugées inutiles ?

- et même si vous proposez un vote pour trancher, il vous sera refusé ?

Allez-vous ensuite retourner bosser, la fleur au fusil, comme si de rien n’était ?

Pour l’UNSA Douanes, « rentrer dans le rang » n’est pas une position acceptable alors que le chef veut nous en coller pour 2 ans ferme !



 

Une position claire : l'UNSA Douanes est le seul syndicat douanier à tenir le cap pour ne pas tromper les personnels douaniers !

Par conséquent, notre position, sans compromis, nous conduit à ne pas mener les échanges dans les instances officielles, en guise de vive opposition aux méthodes de nos hauts dirigeants.

Nous n’oublions pas également les nombreux CSA locaux boycottés, preuve de la colère présente dans les directions. Ainsi, nous ne pouvons pas faire comme si de rien n’était face à nos dirigeants douaniers, qui agissent (bon gré, mal gré) au nom du gouvernement.

Pendant ce temps, d’autres organisations syndicales prônent le combat à l'écrit mais rechignent, le temps du conflit, à interrompre le dialogue avec la DG. Nous sommes donc en désaccord sur la méthode et visiblement les seuls en phase avec l'intersyndicale des Finances, qui boycotte aussi toutes les instances de dialogue social.



 

Une « méthode » qui s’installe et qui menace nos carrières et nos rémunérations.

À chaque crise, le chef d’État y va de sa formule devant les citoyens. Il a annoncé : « une méthode refondée » puis, « une méthode nouvelle » et dernièrement, il dit vouloir « changer de méthode. »

L’UNSA Douanes fait le constat qu’au final, il n’y a que la formulation qui change. La méthode n’est jamais revue et vise toujours à passer outre les divergences et contradictions.

Par le passé, l’absence d’opposition a déjà permis l’instauration des LDG. Si nous ne poursuivons pas la mobilisation aujourd'hui, il est à craindre qu’il usera des mêmes « méthodes » avec son ministre de la Transformation de la Fonction Publique (FP) au moment de s’attaquer aux carrières et aux rémunérations des douanières et des douaniers. Ainsi, notre résistance pour stopper cette « méthode » aura des effets au-delà du projet de réforme des retraites.



 

Le 60 de nouveau à l’épreuve de la censure ?

Dans le même temps, les relaxes font tâche en douane, face aux 2 ans ferme qu'on veut nous imposer. Depuis quelques jours, la DG envisage de nous servir une soupe tiède de l'article 60. Six mois après la décision « couperet » du Conseil constitutionnel qui nous est tombée sur la tête, on évoque un point d'actualité..., car il y aurait urgence ?

Malheureusement le travail de terrain est mis à mal par les procédures qui tombent de partout.

Est-ce de notre responsabilité ? Certainement pas !

Alertée, la DG l'a été par l’UNSA Douanes, à travers 4 réunions et 8 publications entre fin septembre et début février, étayées d'éléments concrets pour sortir le 60 de son ornière.

Un projet rédigé par l'administration, dont nous n'avons pas connaissance, a normalement été transmis en février au ministère, avant de poursuivre sa navette vers le Conseil d’État. Une rencontre avec les ministres de Bercy était annoncée pour les jours prochains, mais plus de nouvelles. L'actualité les aura sûrement rattrapés.

Finalement, la vérité tombera une nouvelle fois des instances étatiques de censure, et c’est là que nous serons fixés sur la détermination de nos gouvernants, quant au maintien d’un 60 efficace au quotidien ?





 

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