Un mouvement social a vu le jour au cours des dernières semaines au sein du CSRH, mouvement qui prospère sur un terreau malheureusement ancien de promesses non tenues par l’administration.
En effet, en 2015 d’abord, puis en 2018, avaient successivement été promis aux agents du CSRH une reconnaissance pécuniaire sous la forme de l’attribution d’une NBI (nouvelle bonification indiciaire), puis d’une ACF (Allocation Complémentaire de Fonctions) spécifique, les deux n’ayant jamais dépassé le stade du simple projet théorique...
Malgré l’absence de prise en compte de leurs efforts et de leur engagement, les agents ont développé une expertise et une technicité particulières, sans jamais faillir au service, in fine, de leurs collègues.
Pourtant, ils sont soumis à des obligations spécifiques, à des contraintes pénibles, à des responsabilités particulières, le tout dans un contexte quasi-permanent d’inflation de leur charge de travail. À cela s’est ajouté le développement des automatisations de traitement qui, lorsqu’elles aboutissent, ne se sont pas toujours révélées aussi bénéfiques qu’au niveau escompté…
Aujourd’hui, le ras-le-bol est atteint chez les personnels !!! Un préavis de grève a été déposé pour le 16 mai prochain (CSRH : Préavis de grève pour le 16 mai 2024). L’administration a été invitée à ouvrir une véritable négociation sur ce dossier… Si elle n’est pas en mesure d’apporter enfin les éléments promis depuis 4 ans, elle devra assumer les conséquences de son propre échec, dans le cas où ce débrayage entraîne des retards de traitement des dossiers RH, voire même des répercussions sur la paye !