Cette semaine, l'une de nos collègues a été victime d'un acte de violence, situation qui devient malheureusement récurrente. C’est un évènement grave, survenu dans une quasi-indifférence. Nous pensons à tous nos camarades qui « ramassent » chaque jour, au seul prétexte qu’ils font leur travail. Si notre devoir exige de nous, de rester dignes et déterminés, celui de nos employeurs leur impose de nous protéger. Faut-il envisager de leur créer un objectif de performance ?
Cet évènement de plus rappelle combien le métier de douanier, particulièrement en BSI, est exposé à des risques élevés d’accidents et d’agressions. Il nous faut bien évidemment soutenir et respecter notre collègue, comme tous ceux victimes d’agression ces derniers temps, et toujours demander une prise en charge efficace par l’employeur. Mais, il est difficile de ne pas réagir davantage, tant ces circonstances sont insupportables.
L’UNSA Douanes avait dénoncé des faits similaires en septembre 2020 (BSI de Romans). D’autres organisations syndicales se sont mobilisées également. L’administration doit s’emparer du sujet, au-delà de l’émoi légitime durant les quelques jours qui suivent l’accident. Au long terme, il en résulte trop de « gueules cassées » et ça ne doit plus durer. Nous demandons la création d’une cellule nationale exclusivement dédiée à la prise en charge et l’accompagnement des agents victimes d’agression. Nos collègues doivent obtenir réparation physique, morale et matérielle, être accompagnés jusqu’à leur reprise effective et bien sûr, être décorés de la médaille des douanes.
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