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Pour allez plus loin : Arrêts maladie - Focus sur les annonces gouvernementales
Les récentes annonces du gouvernement trouvent leurs origines dans une lettre de mission du 22 février 2024, signée par l’ancien 1er ministre, G. ATTAL, qui vise à « réduire l’absentéisme dans la Fonction publique ». Cette étude a fait l’objet d’un rapport de l’IGF/IGAS paru en juillet de cette année. (Vous pouvez retrouver l’intégralité du rapport sur l’absentéisme dans la Fonction Publique sur ce lien)
Le contexte
En plein débat sur les mesures d’économie à réaliser par l’État, Guillaume Kasbarian, ministre de la Fonction Publique depuis septembre, explique qu’il a identifié une « urgence à lutter contre l’absentéisme » parmi les quelques 5,7 millions d’agents des trois versants de la Fonction Publique (FP). D’emblée, il nous colle l’étiquette de fainéants de façon à être les seuls coupables de la situation. On comprend de suite où cela va nous mener, mais attention M. le ministre : qui sème l’injustice récolte le chaos !
Les chiffres clés
Les services publics davantage exposés au risque du Covid :
Il convient de noter l’impact de la crise sanitaire sur la période 2020-2022. Dans le régime général, les deux tiers de la progression des absences pour raison de santé constatée entre 2019 et 2022 sont directement liés à l’épidémie de Covid. En 2023, les effets (non-mesurés) du Covid entre 2020 et 2022 semblent en repli pour la FP, ce qui amène à observer une nette décrue des absences : 30% pour la FPE et 75% pour la FPH (indéterminé pour la FPT en raison de l’absence de données).
En l’état actuel du système, cela représente déjà un gain de 2 milliards d’euros.
L’analyse complète de l’UNSA à lire dans le dossier : Arrêts maladie - Focus sur les annonces gouvernementales 4