POUVOIR D'ACHAT / REMUNERATIONS Les agents ne peuvent plus attendre !

Face à l'inflation des prix qui progresse chaque semaine et qui percute le pouvoir d'achat de tous les salariés et donc bien sûr des agents de la fonction publique, il y a urgence à ce que le gouvernement prennent des mesures significatives.

Or, nous avons l'impression que rien n'avance et que les annonces faites lors de la campagne présidentielle tardent ou vont au mieux accoucher de demi mesures.

Lors de ses diverses interventions ces derniers jours, la Première Ministre a évoqué plusieurs pistes :

  • Un chèque alimentation en fonction des revenus,
  • Une nouvelle limitation des prix de l'énergie pourraient notamment être décidée d'ici l'été,
  • Le gouvernement travaille également à une revalorisation des minima sociaux et des retraites,
  • Une augmentation globale du point d'indice des fonctionnaires,
  • De même, "la réduction du prix des carburants" devrait être prolongée dans les mois à venir,
  • Le blocage des loyers serait une solution envisagée par le nouveau gouvernement,
  • La suppression de la redevance audiovisuelle de 138 € dès cette année.

 

Selon la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, le projet de loi sur le pouvoir d’achat sera présenté le 29 juin en Conseil des ministres puis soumis au Parlement dans la foulée.

Reste que pour les fonctionnaires, c'est avant tout la question de la revalorisation du point d'indice qui fera l'essentiel de l'intérêt ou non de ce projet de loi.

L'UNSA a lancé depuis plusieurs semaines une campagne pour réclamer 10% de revalorisation, ce qui n'a rien de délirant quand on fait l'addition de la perte de pouvoir d'achat des fonctionnaires depuis 10 ans avec un point d'indice gelé depuis 2017.

Une pétition est en cours pour renforcer l'action de l'UNSA sur ce sujet : JE SIGNE ICI

Au ministère, l'UNSA a demandé des mesures spécifiques comme :

  • La possibilité d'aller au delà des 3 jours de télétravail pour réduire les déplacements des agents qui en feront la demande tant que les prix du carburant seront à ces niveaux intolérables pour celles et ceux qui ont des longs parcours de déplacements domicile travail ;
  • Une revalorisation indemnitaire de 3% (inflation) ;
  • L'augmentation des tickets restaurants à 7 euros minimum.

Pour les agents qui se déplacent pour venir au travail en voiture, les conséquences des hausses du prix des carburants sont importantes pour des salaires qui n'ont pas été revalorisés depuis 6 ans.

L'UNSA Douanes demande une mesure indemnitaire spécifique à destination des agents qui ne peuvent pas bénéficier de la prise en charge de 50% de l'abonnement de transport par l'employeur, soit pour absence de réseau commun accessible, soit pour des prises de services en horaires décalés.

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