Ce week-end, le cyclone Chido, d'une intensité extrême, a frappé Mayotte, les Comores et le Mozambique, avec des conséquences tragiques.
Le département de Mayotte a connu des vents de près de 250 km/h, ce qui a causé des dégâts majeurs sur tout le territoire. Les images sont saisissantes et le bilan matériel et humain s'annonce malheureusement très élevé. Les services ont été interrompus et ne reprennent que très progressivement, quand ils le peuvent... Nous restons dans l'attente de nouvelles rassurantes pour nos collègues et leurs proches. Nos pensées les accompagnent à chaque instant jusqu'à ce que nous puissions obtenir des informations rassurantes. Pour l'heure, 90% des agents sont sécurisés. En attendant de plus amples renseignements, la Direction Générale a réagi dès ce samedi soir pour faciliter l’acheminement des personnels et matériels de premiers secours, via les aéroports de Roissy et de Saint-Denis à la Réunion.
Plus globalement, dans un archipel où un tiers de l'habitat est précaire, des effets dramatiques après le passage du cyclone sont redoutés. L'ensemble des services publics sont dégradés, et c'est toute la population mahoraise qui est lourdement impactée. Il y avait déjà eu la "crise de l'eau" avec des conditions sanitaires déjà fragiles avant cette catastrophe, il est donc à craindre de nouvelles épidémies sur place.
Notre organisation exprime toute sa solidarité envers les douanières et les douaniers, les personnels du MINEFI et des services publics, ainsi qu'à toute la population mahoraise. Elle agira avec ses partenaires pour que la République protège ce département en grande souffrance.
Par ailleurs, en lien avec l'UNSA interprofessionnelle, nous étudions comment la solidarité peut s'organiser et se coordonner. Nous apporterons des précisions dans les prochains jours. Dès maintenant, il est possible de faire des dons auprès des structures telles que la Fondation de France, la Croix rouge française, le Secours populaire français ou d'autres structures reconnues et mobilisées de votre choix. Les besoins vont être très importants. Nous aurons à porter des actions dans la durée et peut-être à cibler certains secteurs et problématiques au vu de l'ampleur des dégâts et des enjeux.