Le 1er mai est la journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Une journée où nous rappelons que les droits sociaux ne sont jamais acquis, qu’ils doivent être défendus et étendus. Dans un contexte mondial instable, marqué par les conflits territoriaux et économiques, la France doit affronter des choix difficiles. Oui, il est nécessaire de renforcer notre défense nationale pour faire face aux nouvelles menaces. Mais cela ne peut et ne doit pas se faire au détriment de notre modèle social, des services publics, du pouvoir d’achat, de la santé, de l’École, de la justice, ni de la dignité de ceux qui vivent du travail ou qui en sont exclus.
En 2025, les attentes sociales sont criantes : des salaires qui stagnent à la fonction publique comme en douane et une hausse des prix moins forte mais toujours bien présente. Cela provoque un recul du pouvoir d’achat, le tout additionné au manque de personnels qui place le service public douanier sous pression (comme la quasi totalité de tous les autres services publics).
Le 1er mai est aussi une journée de solidarité internationale. Partout dans le monde, des travailleuses et des travailleurs luttent pour leurs droits, parfois au péril de leur vie. L’UNSA leur apporte son soutien et s’associe à leurs combats pour la dignité et la liberté syndicale. Nous voulons une République pleinement fidèle à ses promesses : liberté, égalité, fraternité, dans un cadre laïque, démocratique et social.
Pour toutes ces raisons, l’UNSA Douanes appelle les personnels en activité et les retraités, à se mobiliser le 1er mai. Pour défendre nos droits. Pour refuser les reculs sociaux. Pour porter une voix déterminée, résolument attachée à la justice sociale et à la République.