Projet de réforme des retraites : le 11 février dans la rue, toutes générations confondues !
(version tract à lire : ici)
Si le gouvernement reste sourd aux revendications du peuple français, il n’y a pas d’usure, bien au contraire… Son entêtement accroît la détermination des opposants, manifestation après manifestation !
Le débat parlementaire ne convainc personne. Les éléments de langages sont exsangues de réflexions. Cette réforme idéologique des retraites pénaliserait tous les salariés par un abaissement global du niveau des pensions et notamment celles des plus fragiles, des plus précaires et des femmes, quoi qu’en jure la 1re Ministre.
Notre corporation douanière est loin d’être épargnée, car une grande part de la pénibilité au travail ne serait toujours pas reconnue.
Pourquoi tant de précipitation ? Les Français ont d’autres préoccupations : une inflation a 14 % sur les produits alimentaires, un prix des carburants qui explose à nouveau, mais aucune hausse des salaires n’est prévue en 2023.
[ Nous n’oublions pas également qu’une autre réforme de grande ampleur, pour les fonctionnaires cette fois, se prépare à travers la refonte des carrières et rémunérations. Les premières annonces du ministre « spameur » de la Fonction publique n’augurent rien en faveur d’un renforcement de nos parcours professionnels.]
Une démocratie qui fonctionne se doit d’écouter la position largement majoritaire de la population. Face à un gouvernement isolé, les parlementaires doivent prendre leurs responsabilités en rejetant ce projet.
Deux heures de mobilisation, c’est deux années gagnées pour la retraite !
L’UNSA a voulu proposer un rassemblement le samedi, afin d’offrir la possibilité au plus grand nombre de s’exprimer contre cette réforme. Si vous êtes convaincus des méfaits du projet, vous devez participer aux manifestations du 11 février (liste des 240 rassemblements : ici).
Ne rien faire → c’est valider la réforme du gouvernement.
Se mobiliser → c’est réclamer une autre réforme responsable et solidaire.
Ensemble c’est possible. C’est à nous d’aller chercher une autre réforme !