Concertation Fonction Publique : l’attractivité doit être la priorité !

L’UNSA Fonction Publique a maintenu sa participation à la réunion multilatérale sur le projet de loi sur la fonction publique à l’invitation du ministre Stanislas Guérini, ce mardi 21 mai 2024. En effet, le dialogue social reste essentiel à ce stade pour mieux déterminer les orientations qui pourraient être fructueuses pour la Fonction publique et ses agents à condition que ce dialogue soit sincère, respectueux et permette des avancées concrètes. 

Si par contre le gouvernement n'entend pas évoluer sur son projet à l'issue de la phase de concertation, l'UNSA Douanes appellera cette automne à la mobilisation des personnels pour défendre une autre vision du service public douanier !

 

L’UNSA Douanes estime que ce projet de loi n’est pas nécessaire surtout s’il vise avant tout au renforcement des outils managériaux. Pour L’UNSA, les agents publics ne souhaitent pas une nouvelle loi mais une amélioration de leur rémunération. C’est leur priorité. Comme pour la Fonction publique, la seconde priorité est l’attractivité de la douane et donc le recrutement qui passe par de meilleurs salaires et une amélioration des conditions de travail.

C’est la raison pour laquelle l’UNSA Fonction publique insiste sur la mise en place d’un dispositif de négociation obligatoire annuelle sur la rémunération de tous les agents publics des trois versants de la Fonction publique. Cette disposition implique des moyens budgétaires réels. L’UNSA Fonction Publique constate d'ailleurs que les employeurs territoriaux partagent cette approche.

L’UNSA Fonction Publique et l'UNSA Douanes s’opposent à la suppression des catégories A, B, C et à l’enfermement des agents dans des métiers dont ils seraient captifs sans possibilité d’évolution professionnelle. Elles proposent la mise en place d’une véritable politique GPEC sur tous les versants de la Fonction publique. Elles continuent à défendre le statut de la Fonction publique.

À ce stade, le ministre doit s'attacher en premier lieu reconstruire une confiance mise à mal par ses récentes déclarations publiques. Pour cela, il doit mettre fin à ses monologues et entendre nos attentes légitimes. S'il refuse cette opportunité de dialogue constructif, les personnels n'auront d'autre choix que celui de l'affrontement social !

 

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