Dans le cadre du projet de loi confortant les principes républicains, la ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques proposera mardi 24 novembre une modification du statut de la fonction publique. Il s’agit de renforcer les dispositifs existants de signalement par les agents publics de tout acte de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel ou d’agissements sexistes, à travers l’ajout de toutes les atteintes à leur intégrité physique et toutes les menaces qui peuvent les concerner.
L’UNSA Fonction Publique soutient cette proposition qu’elle votera lors du Conseil Commun de la Fonction Publique.
L’UNSA Douanes constate la montée du nombre de propos, attitudes ou comportements à l’encontre des agents publics, tant sur les réseaux sociaux que dans l’exercice des missions en contact avec le public. La progression de ces dérives est identifiée depuis déjà quelques années, par le biais de notre centrale, l’UNSA Douanes en a alerté les gouvernements successifs, notamment dans le cadre de la lutte contre les risques psycho-sociaux. Il est maintenant urgent d'ouvrir les yeux sur cette réalité et de trouver des réponses adaptées.
L’UNSA Fonction Publique demande au gouvernement d’ouvrir des discussions pour améliorer la lutte contre toute forme de violence vis à vis de tous les agents publics. Il devra notamment porter sur tous les aspects de la prévention.
Pour l'UNSA Douanes, il devra aussi aborder la protection fonctionnelle des douaniers, comme de tous les agents publics, qui doit être appliquée systématiquement.
Il s’agit d’obtenir que, dans l’exercice de leur fonction au service de l’intérêt général et des usagers, tous les agents publics soient protégés sans avoir à la demander.
Protéger et défendre les agents publics est un devoir de l’État et des employeurs publics territoriaux comme hospitaliers. Le mieux vivre ensemble, dans notre société, passe par un respect de chacun, citoyens comme agents publics.