La direction générale poursuit son cycle d’échanges dédié au chantier de la Surveillance, en abordant l’efficacité de l’action opérationnelle.
La suppression des barrières de péages, les dispositifs tactiques, le pilotage opérationnel, la complémentarité entre la DNRED et les directions territoriales et la mise en œuvre des visites domiciliaires et des livraisons surveillées ont été abordés.
L’UNSA Douanes a insisté sur l’importance de ce cycle de discussions, qui doit déboucher très rapidement sur des évolutions fortes pour les agents de terrain. Nous ne voulons pas d’un retour masqué du Lab Aura et nous ne transigerons jamais avec l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle de nos collègues.
De quoi s’agit-il ?
La Direction générale poursuit son cycle de travail dédié à la Surveillance (SU) avec une troisième réunion de travail consacrée à l’efficacité de l’action opérationnelle. Le projet reste ambitieux, mais l’UNSA Douanes insiste toujours sur la forte attente des agents et les risques éventuels dans le cas où celle-ci se serait pas comblée efficacement. L’organisation, les moyens et la reconnaissance indemnitaire devront apparaître concrètement à la fin du cycle ! Pour rappel, nos dernières publications sur le sujet :
Cycle Surveillance 2023 : 2e réunion dédiée à l'encadrement et aux chefs d’équipe
Cycle d'échanges 2023 : au nom de l'unité de traitement !
Point 1 : La suppression des barrières de péages (conséquences et perspectives).
Il existe un projet de dispositif de flux libre sur les autoroutes, porté par le ministère de la transition écologique, dans le cadre de la Loi d’Orientations sur les Mobilités. Il envisage à terme la suppression totale des barrières de péage de pleines voies, ainsi que de celles situées au niveau des bretelles d’entrée et de sortie d’autoroutes. Mais la France est un pays de transit, ce qui complique la démarche.
Cette évolution impliquera un changement drastique dans les méthodes de contrôle. La part des contrôles dynamiques va augmenter dans un certain nombre de BSI.
La DG nous expose les propositions d’évolution qu’elle envisage :
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Faire une synthèse des bonnes pratiques des brigades qui travaillent déjà sans barrière de péage, pour mettre en place une nouvelle doctrine nationale.
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Développer le nombre de LAPI Douanes et créer un cadre juridique pour avoir accès aux LAPI des sociétés d’autoroutes qui seront installés parallèlement à la disparition des péages.
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Utiliser les Panneaux à Messages Variables (PMV) installés sur les autoroutes pour détourner le trafic et initier des contrôles sur des aires dédiées.
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Des aires de parking sont prévues en remplacement des péages. La douane veut se positionner pour y aménager des zones de contrôle (Dans ce cas, nous avons demandé que ces zones soient couvertes !)
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Intégrer des formations dédiées aux « modes d'intervention sur autoroute » créées et dispensées par les sociétés d’autoroute.
En retour, l’UNSA Douanes a fait part de ses remarques et propositions :
1/ La création d’une doctrine claire et pragmatique, qui permettra un travail efficace en réduisant au maximum les risques pour les chauffeurs et les agents.
L’UNSA Douanes rappelle à tous les collègues qu’aucune disposition administrative ne pourra désengager leur « responsabilité de chauffeur ». C’est d’ailleurs pour cette raison que la fonction de « chauffeur en contrôle dynamique » doit être fortement revalorisée au vu des risques encourus et nous demandons un repos chauffeur (sur le modèle du repos motard).
2/ Le développement du nombre de motards et la création de nouveaux groupes. La formation de nouveaux motards doit s’accélérer. Si l’administration ne dispose pas de la ressource en interne, elle doit pouvoir faire appel à un recrutement externe comme ce fut le cas il y a quelques années.
3/ Le parc automobile doit être réellement adapté à cette évolution majeure du travail des BSI. En termes de confort, de sécurité, de volume d’emport et de puissance.
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