Cette réunion a été convoquée par l’administration dans le prolongement des accords sociaux signés par l’UNSA Douanes et la CGC-Douanes en avril dernier.
La DG prévoit une analyse complète des situations de pénibilité en lien avec le régime de travail, les horaires de travail et les conditions de travail.
Un dispositif financier, accessible aux deux branches d’activité, doit s’ouvrir afin d’indemniser des frais de transports non pris en charge jusque-ici, ainsi qu’une aide dédiée pour la garde d’enfant.
Le travail de nuit en OP/CO n’est toujours pas une priorité pour l’administration. C’est une faute impardonnable de l’employeur, qui connaît les impacts sur la santé. Il y a un vrai point de blocage.
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L’administration s’est décidée à ouvrir un nouveau chantier dédié à la pénibilité dans les services OP/CO-AG. Soit, une démarche visant à combler un vide intersidéral en la matière, et pour cause : à la Fonction publique, pénibilité rime avec service actif, point barre. Autrement dit, pour tous les autres c’est circulez, y’a rien à voir !
Les syndicats douaniers engagés dans les accords sociaux d’avril dernier, avaient saisi l’opportunité de cette période de négociations, afin de réclamer un cycle d’échanges sur la pénibilité en opérations commerciales. Le travail de nuit en était d’ailleurs le point d’entrée. L’UNSA Douanes accompagnée par son partenaire, la CGC-Douanes, s’était investie régulièrement pour obtenir l’inscription de ce thème dans l’agenda social.
Pour ce premier rendez-vous, la direction générale a voulu partir d’une feuille blanche afin d’identifier, puis de lister, les éléments qui devraient permettre d’établir une doctrine d’emploi en fin de cycle. Nous y avons vu d’ailleurs, un parallèle avec une autre démarche récente engagée en Surveillance, visant à (ré)écrire une doctrine d’emploi restée figée depuis 1985.
Si l’approche voulue par l’administration se montre cohérente, face à un besoin réel, nos deux organisations ont insisté sur l’urgence à reconnaître la pénibilité du travail de nuit. Plusieurs organismes officiels ont démontré son impact sur le capital santé des salariés exposés. Nous avons rappelé à la DG, sa responsabilité d’employeur qui doit veiller à l’intégrité physique et morale des personnels. Dès lors, il faudra faire un choix : prendre en compte la pénibilité du travail de nuit ou fermer les services de dédouanement entre 22 heures et 6 heures !
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