Dans le cadre de l’accord social d’avril 2022, les syndicats douaniers UNSA, CGC, CFDT, CFTC, CGT et USD-FO, ont obtenu l’ouverture d’un chantier visant à corriger les anomalies liées à la bonification des services actifs.
C’est la première fois que le système de bonification en Douane est observé par les services de l’État, ce qui permettra une meilleure prise en compte des exigences de nos métiers.
La prochaine étape attendue doit nous conduire à la table des discussions avec le ministre en vue d’établir un texte de loi rectificatif.
Ce mercredi, une réunion préparatoire sur le dossier de la bonification en douane s’est tenue à Bercy. En présence de la DRH du ministère, du SRE et de la DGAFP, tous les syndicats douaniers (excepté Solidaires douanes qui a rejeté l’accord) ont pu exposer les différentes anomalies du système de bonification pour les agents en catégorie active de la Douane, en vue d’y apporter des correctifs. Il ne s’agit pas de préparer la prochaine réforme des retraites, mais bien d’adapter le dispositif actuellement en vigueur.
Une synthèse technique, éclairée par des cas concrets et enrichie par la réalité de notre terrain, sera produite à destination du ministre en charge de la Douane (G. Attal). Une seconde audience, avec le ministre cette fois-ci, nous permettra d’établir une mise en œuvre des mesures rectificatives. N’en déplaise aux absents qui ont refusé de signer un accord porteur de progrès sociaux pour tous les agents et qui nous accusent honteusement de brader la douane en retour, la contestation stérile ne fera jamais avancer les droits des agents.
Certains voulaient d’ailleurs abandonner le dossier Bonification à l’époque des négociations…, c’était sans compter sur la ténacité des syndicats UNSA Douanes et CGC-Douanes, qui avaient insisté pour maintenir le sujet de la bonification dans le cadre du protocole, avant d’être rejoints par les autres syndicats signataires. Sans cet accord, l’administration aurait pu continuer de botter en touche sur le sujet, comme elle le faisait depuis 3 ans.
Tous les jours, par tous les temps, en tous lieux, les agents du service actif protègent la population contre des menaces financières, sanitaires ou terroristes. Ils sacrifient de plus en plus leur organisation de vie familiale et mettent à rude épreuve leur santé pour le bien commun. Ils sont les « anges gardiens » de notre pays, au même titre que d’autres corps en uniforme. Ainsi, ils méritent amplement d’obtenir une meilleure reconnaissance pour compenser leur don de soi.
lire la suite de notre compte-rendu : ici