Après un premier rendez-vous manqué le 27 novembre (des records (anti) sociaux en vue ?), nous avions une séance de « rattrapage » pour connaître les conditions de mobilisation à la DGDDI dans le cadre des jeux olympiques. La qualification n’est toujours pas acquise et pourtant le temps presse...
Faire respecter l’uniforme des Douanes !
En préambule, nous avons insisté sur l’impérieuse nécessité de considérer les agents des douanes au même titre que ceux des autres forces de l’ordre, dans la manière de reconnaître leur mobilisation.
→ Les sacrifices sur la période estivale auront les mêmes conséquences sur les familles de gabelous.
→ L’exposition au risque d’attentat sera la même que pour les autres forces en uniforme.
→ Les contrôles mixte Police/Douane mobiliseront les personnels uniformément.
Ainsi, notre ministre, T. Cazenave, doit défendre ses agents afin qu’ils soient bien considérés au même niveau que ceux de G. Darmanin. Pour l’UNSA Douanes et la CGC Douanes, toute distinction renverrait un message désastreux envers la corporation douanière !
Les réponses de la Direction générale aux demandes de l’UNSA Douanes :
Une prime forfaitaire pour tous les agents : ce n’est pas prévu, on va la demander mais ça dépend du ministre…
Focus : la circulaire indique qu’une prime peut être accordée aux agents directement impliqués ou mobilisés. L’implication de toute la Douane est une évidence à ne surtout pas dénigrer en haut lieu !
Une prime indemnitaire complémentaire pour tous les agents mobilisés : le principe est acté, il faut que le ministre valide ses différents montants, selon le taux de mobilisation des personnels, entre 500 et 1000€ bruts ???
Focus : les policiers et gendarmes auront visiblement droit au montant maximal de la prime, soit 1500 € bruts. Notre ministre semble considérer que l'implication et la mobilisation des douaniers ne méritent pas une prime de ce niveau, mais d'un niveau inférieur ( 1000 € maximum) ! Nous attendons fermement de notre Directrice générale qu'elle arrive à le convaincre du contraire...
Des congés bonifiés pour les agents mobilisés : non...
Un hébergement pour les agents mobilisés en renfort : oui, le loyer sera pris en charge intégralement par l’administration.
Le financement des frais de garde ou de colonie pour les enfants des agents mobilisés : non, il est uniquement prévu un accès prioritaire (à notre demande, cette priorité est étendue aux crèches « réquisitionnées » en août)
La prise en charge des surcoûts de frais de transport pour les agents mobilisés en renfort : oui, l’administration songe à fournir les billets directement aux agents.
La défiscalisation et le déplafonnement du rachat des jours de CET (sachant que le plafond d’épargne est d’office augmenté de 10 jours) : à voir, ce sera demandé au ministre...
Octroyer un laisser-passer aux agents pour se rendre sur leur lieu de travail dans les zones à circulation restreinte : ça se tient, ce sera demandé au préfet en charge des JO...
Les ministres restent à l’échauffement…, des syndicats prêts pour la compétition !
Le gouvernement est pleinement responsable de cette situation, puisque la circulaire de la Première ministre, fixant le cadre de cette mobilisation exceptionnelle, est datée du 22 novembre. Pourquoi arrive-t-elle si tard ? Nous avions pourtant alerté dès le 1er juin sur les attentes des personnels.
À présent, ce n’est plus aux agents de se faire des nœuds aux desiderata pour satisfaire les envies de dirigeants embrumés. C’est bien à eux de se presser pour finaliser efficacement le dispositif.
Qui sera mobilisé ? Quand les agents seront-ils mobilisés ? Quelles seront les conditions de mobilisation durant cette été ? Quid des OP/CO ?
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