Aujourd'hui, devait se tenir le Groupe de Travail "conclusif" du cycle de discussions sur la Surveillance, présidé par le Directeur générale adjoint. La méthode proposée par l'administration n'a pourtant pas été satisfaisante. Là où nous attendions de mener une préparation aux négociations, le DG adjoint semblait vouloir se limiter à une étude des documents de synthèse. Face à une situation confuse, laissant croire à une volonté de gagner du temps du côté de l'administration, les organisations syndicales ont décidé de quitter la séance.
C'est la seconde réunion avortée en moins d'une semaine à la Direction générale. Il est temps qu'elle se ressaisisse pour éviter la douche froide dès mercredi !
L'UNSA Douanes a donné lecture de sa déclaration liminaire pour rappeler sa vision pour la Surveillance (à lire en intégralité ici).
Nous avons été très clairs sur la finalité de ces échanges : il faut des améliorations nettes pour les agents et un gain significatif d'efficacité opérationnelle, le tout devant se traduire par des transformations rapidement.
Autre condition essentielle : respecter l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle des douanières et des douaniers. C’est même un casus belli pour nos deux organisations.
Le temps des rustines destinées à colmater quelques brèches n’est plus tenable. Il faut à présent rentrer dans le dur et aboutir rapidement à des annonces concrètes car nous insistons : l’attente des agents de la Surveillance est immense. L’incompréhension et la colère sont montées d’un cran cette année, en lien notamment avec les nouvelles contraintes de l’article 60.
Ce redressement doit passer par un effort financier substantiel et le déploiement de réels moyens supplémentaires, un objectif sincère et une volonté de faire progresser collectivement l’action de la douane.
Avant de quitter la séance, nous avons ainsi réclamé la mise en place d'un accord de méthode rapidement, en s'appuyant sur les différentes propositions des Organisations Syndicales. Ce protocole permettrait l'ouverture d'un cycle de négociations en vu d'aboutir à un projet d'accord au plus tard fin mars 2024.