Le groupe de travail (GT) qui s’est tenu à la direction générale ce 28 février et 4 mars 2020 fait suite au GT du 30 septembre dernier et à des réunions bilatérales entre chaque organisation syndicale (OS) et le chef du bureau RH4 vers la fin de l’année dernière.
Les propos liminaires de l’UNSA-CGC
En guise de liminaire, l’UNSA-CGC a fait le choix assumé de ne tenir que des propos clairs et concis au lieu d’une longue déclaration qui entamerait la durée de ces travaux, au combien cruciaux pour nos collègues féminines. Notons qu’il n’y avait pas moins de 40 actions à examiner.
L’UNSA-CGC a donc rappelé que pour elle, ce plan d’action sur 3 ans allait globalement dans le bon sens, car il correspondait à ses valeurs républicaines, démocratiques et de lutte contre toutes formes de discrimination. Néanmoins, elle constatait que de récentes mesures gouvernementales allaient à l’encontre de ce plan. Il en va ainsi de la disparition prochaine des CAP promotion, propre à garantir la transparence des nominations, notamment celles des femmes, et les nouvelles lignes de gestion qui instauraient en cas d’affectation des durées minimales de 3 ans pour les catégories A, ce qui avait de quoi décourager les femmes… et même les hommes.
Enfin l’UNSA-CGC fait remarquer que les documents ont été remis trop tardivement aux OS, qu’ils n’ont été modifiés qu’à la marge par rapport à la première version et que concernant le calendrier des actions, il aurait été souhaitable que des dates précises soient données pour l’année 2020.
L’introduction de RH4
RH4 a rappelé qu’il s’agit d’un plan ambitieux, du premier plan directionnel et qu’on partait donc de très loin. L’objectif est de formaliser des actions qui sont de portées inégales. C’est là que réside la difficulté de l’exercice, sachant que beaucoup de choses sont à faire même si on ne part pas de rien.
Les actions doivent s’inscrire dans la durée et pas seulement dans de l’événementiel telles les journées internationales en faveur des droits des femmes (le 8 mars) et pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (le 25 novembre). RH4 souhaite donc effectuer un travail de fond.
Le chef de RH4 indique que son service a cherché à « coller » aux problématiques douanières, qu’il n’y pas de priorisation sur l’ordonnancement des axes, mais en revanche, sont repris des actions du plan ministériel tel que l’accompagnement des aidants. Il désire mieux expliquer les objectifs et leurs finalités.
Les engagements de la DGDDI s’articulent en 5 axes :
Axe 1 : Favoriser la mixité des métiers
Axe 2 : Garantir l’égalité dans les parcours professionnels et l’égalité salariale
Axe 3 : Mieux articuler vie professionnelle et personnelle
Axe 4 : Prévenir et lutter contre les agissements et les violences sexistes
Axe 5 : Améliorer la gouvernance pour un déploiement efficace de la politique en faveur de l’égalité professionnelle.
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