Gestion prévisionnelle de l’Emploi : la Douane est en « vacances » prolongées !

LES AGENTS constituent LE SYNDICAT qui organise LE CONTRE-POUVOIR ! Alors, impliquez-vous, ne cédez pas au fatalisme. Constituez un collectif, plébiscitez une cause commune à travers laquelle chacun se sentira valorisé. L'union fait la force et c'est seulement ainsi que la cause des travailleurs est toujours reconnue. Rejoignez notre union syndicale et venez porter vos contributions pour un quotidien au travail plus juste, plus valorisant et plus reconnaissant : rejoignez l'UNSA Douanes ! 

 

L’administration a convoqué ce mercredi 06 décembre (matin), un groupe de travail dédié à la gestion prévisionnelle de l’Emploi en douane. À cette occasion, nous bénéficions en amont d’une étude exhaustive des données statistiques. Nous soulignons que c’est une démarche nouvelle à la DGDDI.

Toutefois, notre analyse, non contestée par la direction, montre que la douane souffre d’un déficit structurel d’environ 300 agents, soit près de 2 % des effectifs globaux.

La DG est en quête de solutions pour combler ces « vacances » d’emplois prolongées... 

(version tract complète à lire ici)
 

Un constat alarmant : -368 agents !

Ce chiffre provient de la différence entre les Emplois de Référence et le nombre d’agents réellement présents dans les services. Cumulés au 550 départs en retraite envisagés, la douane devrait recruter près de 900 agents pour combler ce déficit ! C’est impossible au vu des capacités habituelles de la DNRFP.

Pour l’UNSA Douanes et la CGC Douanes, la perte d’attractivité de la douane est la principale cause de ces désaffections. Encore faudrait-il qu’un ministre s’intéresse aux gabelous…

Les salaires et conditions de travail de la douane ne retiennent plus les personnels qui vont rejoindre d’autres secteurs mieux lotis (cf : les douaniers relégués).

Nos propositions sont pourtant nombreuses, dont notamment :

  • la revalorisation du régime indemnitaire général,
  • l’expérimentation de la prime de fidélisation territoriale dans de nouvelles résidences,
  • la création des échelons exceptionnels de fin de grade,
  • le déplafonnement des aides aux transports en commun,
  • la création d’une indemnité de mobilité destinée aux services atypiques,
  • l’expérimentation de la semaine de 4 jours,
  • la réorganisation de la cote de service,
  • l’octroi d’une bonification de congés à l’ancienneté,
  • l’organisation du tutorat en stage pratique,
  • le développement d’offres de logements,
  • etc. 

La vérité sur les chiffres de l’Emploi depuis 4 ans

En marge de ce GT, nous avons consulté les données disponibles en ligne (budget.gouv.fr) sur les PLF et LFI entre 2020/21 et 2023/24. Et là, surprise… elles ne collent pas exactement avec celles de l’administration. Selon les prévisions, la DGDDI passerait de 17171 ETP en 2021 à 16621 à la fin 2024, soit une différence de 550 ETP (-3,20%). Le reste, c’est avant tout de l’habillage pour masquer la faillite d’une administration.

Pour bien comprendre ce que nous attendons de nos responsables, voici, à titre de comparaison, les chiffres publiés dans d’autres ministères en matière d’Emploi d’ici 2027 :

  • +8 500 ER au ministère de l’Intérieur
  • +10 000 ER au ministère de la Justice

Soit des administrations dont l’avenir est très clair. Actuellement, MM. Darmanin et Dupont-Moretti évoluent clairement dans une autre catégorie de ministres. Allo, Allo, M. Cazenave, et vous ? Dites-nous quel est l’avenir de la Douane dans Bercy ? Loin du bonheur, ne serait-il pas le ministère des pleurs ? 

 

 

GT/CSA-FS