Alors que tous les regards sont tournés vers le front du littoral depuis plusieurs mois, pour tenter de combler les brèches d'un Brexit sous calibré en termes d'effectifs, la situation des bureaux intérieurs semble renvoyée aux calendes grecques !
Pourtant, il y a urgence !
Cette semaine, les agents du bureau des Douanes d'Amiens ont lancé un appel de détresse qui ne peut pas rester sans réponse. D'autant que d'autres services pourraient prochainement envoyer le même signal d'appel à l'aide pour tenir face à la charge de travail et maintenir un service public efficient.
L'UNSA Douanes des Hauts-de-France attire l'attention de l'administration, et en particulier celle du Directeur Interrégional, sur la situation dramatique des autres Bureaux Principaux de la DI positionnés sur les lignes arrières.
Si déshabiller Paul pour habiller Pierre est devenue la seule méthode pour satisfaire aux exigences du Brexit et ainsi « ajuster » les Effectifs de Référence sans sortir des règles de Gestion, il serait temps que nos dirigeants se rendent compte qu'on atteint, pour certains bureaux, une situation qui frôle la décadence.
Les bureaux, déjà bien mis à mal en termes d'effectifs ces dernières années, voient leurs conditions de travail devenir insoutenables avec l'augmentation de leur activité liée notamment au Brexit.
Un surcroît d'activité prévisible mais non anticipé (volontairement ?) par les gestionnaires de Bercy !!!
Pour nos collègues d'Amiens, la pression devient trop forte. Le Bureau Principal, déjà sous calibré,est régulièrement « déplumé » de ses agents. En l'état, il ne pourra pas absorber la hausse d'activité constatée depuis janvier.
Arrivés à bout, les collègues d'Amiens ont donc adressé une lettre ouverte au DI pour l'alerter de cette situation et lui exprimer tant leurs inquiétudes que leur désarroi...
Il est urgent d'agir ! L'administration se doit d'être garante de la bonne santé physique et morale des agents. Au cas présent, les risques sont connus et avérés pour les agents d'Amiens. Ne rien faire d'efficace pour soulager ces personnels serait une faute inexcusable de l'employeur.
Nous attendons d'être reçus par la direction et serons attentifs à ce que cette lettre ouverte ne reste pas une bouteille jetée à la mer, et que des solutions pérennes soient apportées, pour que le Bureau Principal d'Amiens puisse conserver un haut niveau de professionnalisme et ainsi maintenir sa contribution au succès d'un Brexit, qui vous tient à cœur, Monsieur le Directeur !