Le Sillage N°6

GROUPE TECHNIQUE AÉRIEN
Monsieur BOILLOT se réjouit de la reprise du dialogue social et nous remercie d’être présents. Il faudra redéfinir un calendrier, une feuille de route, prévoir une rencontre bilatérale (pour l’UNSA Douanes DNGCD, rendez-vous pris le 21 avril prochain), et éventuellement envisager un CT.

Atelier aérien :
Le domaine de l’habillement dépend de FIN 2, il ne sera pas abordé dans ce groupe de travail. Pour mémoire, il existe dans les unités des réferents habillement qui servent à faire remonter les besoins des brigades.
La dotation par crédits d’impulsion de certains équipements n’est pas satisfaisante, en effet il y a peu de retours concernant l’utilisation de ces matériels, ce qui ne permet pas de généraliser ou non la dotation aux autres unités.
Le marché 3S géré par la DMAE entraine des délais considérables avec un flux maximum par catégorie de matériels ce qui génére des indisponibilités importantes. Même si le matériel peut être suivi dans gestaéronel, il est très compliqué d’avoir une vue d’ensemble. Il est demandé à chaque unité de faire un point précis de leur matériel par le biais de cette application.
Une étude sur les équipements respiratoires subaquatiques a été lancée, pour répondre à une recommendation du BEAE. Le matériel a été identifié et sera le même que celui en dotation dans les armées. Cependant il faudra faire évoluer les gilets de survie en service. Un groupe de travail sera créer pour proposer la modification de l’existant où l’acquisition d’un nouveau produit modulaire basé plus sur l’esprit de gilets tactiques. La dotation doit être progressive et en nombre suffisant pour permettre un meilleur suivi des matériels.
De plus ces équipements respiratoires demandent un entretien conséquent qui nécessite la mise en place spécifique de matériels dans les unités (gonflage...) et une formation à la maintenance.

*Les casques de vols d’hélico :
Il éxiste 2 types de casques en utilisation :
le casque léger Bose avec ANR
• Le casque GALLET intégral.

Pour pallier à la menace de la collision aviaire (drones, volatiles...) le port du casque intégral avec visière est recommandé par tous les intervants de la sécurité aérienne étatique.

Les casques GALLET arrivent à échéance des 10 ans et une inspection des coques pour vérifier leur intégrité doit être faite. De plus, il n’y a plus aucun casques disponibles en Douane pour doter les nouveaux pilotes. Une équipe projet doit être crée pour soit envoyer les casques en visite, ce qui compte tenu du coût ne semble pas viable. Soit proposer l’achat d’un nouveau casque (solution que propose l’UNSA Douanes DNGCD) qui soit plus ergonomique et qui intègre les nouvelles technologies (ANR, Bluetooth..)

Le besoin est urgent et avéré, une réponse rapide doit être apportée.

Les EFB sont reconnus par tous les utilisateurs comme une réelle avancée. Le logiciel Foreflight correspond bien aux attentes des pilotes même si la prise en main est complexe et demande une certaine assiduité. A noter que la dircam négocie un nouveau marché. Il exite deux types de licence :
• Bussiness pour les hélicos qui permet de préparer les vols sur PC
• Military pour les avions dont les données sont mieux protégées mais qui ne permet par la préparation de la mission en dehors de la tablette
Cet outil performant connait déjà des problèmes d’obsolecence, 79 ipads sont prévus au total, un par pilote plus deux spares par unité. Reste à définir la taille, il n’est pas necessaire de créer un Gt pour cela selon la DNGCD, un audit auprès des équipages peut être réalisé et une décision prise rapidement.
Les unités seront dotées de JVN supplémentaires, à savoir 4 paires par appareil + 2 en lot de maintenance avancé par brigade. Avord reste l’atelier de réparation, mais un lot de pièces de rechange sera mis en place au BT de Hyères. Ce lot sera représentatif des pièces nécessaires suite à l’inventaire qualitatif précis réalisé par les réferents des différentes brigades. L’atelier optique d’Avord fera le diagnostique de la répération et les pièces lui seront directement envoyés par Hyères.

ATELIERS :

*La mise à hauteurs des EC 135.

Le retrofit des EC 135 est prévu, un draft doit sortir d’ici un mois, ce document sera diffusé dans les unités pour consultation et avis afin d’élaborer un projet commun concernant l’évolution de la machine et des optionnels.
La GETAC, depuis sa mise en place aucun retex n’a été fait par manque de temps, les utilisateurs reconnaissent l’intêret du logiciel notamment avec l’intégration de Siam cependant ils font remonter des problèmes d’ergonomie et d’obsolescence du matériel.

Pour nous : Il y a d’importants problèmes d’ergonomie dans les machines lorsqu’on ajoute au fur et à mesure des équipements.

On essaie de trouver un système pour intégrer mais cela a des coûts exorbitants signale la DNGCD, dès qu’on touche au design de l’appareil .

La cellule innovation gérée par Claire DENIS et Yannick PISANI a instauré un document pour chercher les besoins, pour les cadrer par écrit.

Un référent par thématique sera mis en place pour le matériel souhaité pour chaque façade.
Des fiches seront mises en place.

Le problème soulevé est le marché public et les industriels nous obligent à acheter certains matériels . Il faut que l’expression de besoins soit très précise pour choisir le matériel le mieux adapté.

Le but est de travailler collectivement : Les gilets pare-balles à flottabilité positive et les casques pour marins seront testés de cette manière.Certains produits nécesssiteront des expérimentations.

Ces fiches seront transmises aux SGCD pour validation par le Directeur et seront transmises à la cellule innovation. Cette fiche sera validée par le chef de la DPE, Le projet passera par le CODIR.
Tout sera identifié, enregistré. Il y aura une date de clotûre qui sera prise en compte.

Il faut mobiliser les personnes. Chaque division va travailler dans son niveau de compétence.

L’UNSA Douanes DNGCD souligne encore le peu d’effectifs que comprend la cellule innovation et pense que ce service, certes innovateur et nécessaire, va être vite noyer par les demandes !!!

On nous affirme donc que le travail sera fait en transversal. Nous verrons bien…..

L’habillement : Fin 2 s’occupe de l’habillement mais on peut en parler.
Problématique des PNT est soulevée : il a été décidé d’acheter des tenues techniques uniformes pour les mécanos. Depuis deux ans, il n’y a pas eu de renouvellement de tenue, ce qui peut poser des problèmes notamment pour frontex.

Certaines personnes n’ont plus de tenue. Dans le carnet à points, ces tenues ne sont pas prévues. Il faudrait relancer cela. La DNGCD a bien pris en compte cette demande et verra dans quelle mesure elle pourra répondre à ces besoins.

Le carnet à points ne fonctionne pas ; les délais d’approvisionnement sont trop longs, l’épaisseur des vestes, des combinaisons dépend des industriels.

GROUPE TECHNIQUE MARITIME
La modernisation de nos équipements décrite dans le projet stratégique fait partie des priorités.

La DNGCD explique qu’on doit bien définir les besoins, et donc de professionnaliser les achats . Il faut trouver la bonne méthode pour gérer ces besoins, il y a l’aspect technique mais aussi budgétaire. Il faudra travailler sur trois ou quatre ans.

Ainsi , il nous a été présenté des documents par lesquels la DNGCD compte s’appuyer :

*Une fiche d’identification de besoin va être mise en place.
Le but est d’avoir une traçabilité de cette création de besoins pour répondre aux lacunes. Elle cheminera VH dans de nombreuses cellules ( PEM-Cellule innovation, DAF!!) afin d’arriver finalement à la DNGCD.
Ces fiches seront une expérimentation.
L’idée est de changer de méthode pour s’adapter aux besoins. Il s’agit de travailler avec des référents dans des façades en lien avec la DPE sur des thématiques. Il faut identifier les besoins et créer le matériel avec nos critères.
La DNGCD est consciente que les besoins sont différents selon les unités.
Elle fait des ateliers en fonction des équipements avec un référent, l’idée est de traiter les réels besoins globaux des unités pour faire des projections budgétaires sur deux ou trois ans. On espère faire des économies d’échelle.

Les organisations syndicales déplorent qu’il n’y a pas eu de groupe de travail sur les équipements depuis la création de la DNGCD, ce qui a provoqué une perte de temps. Quelle inertie !!!!

Quatre chantiers sont engagés pour les problématiques équipements maritimes :
casques, gilet pare-balles à flottabilité positive, expérimentation dispositif optronique pour les DFP1 et DFP2 ,
bouée dronisée « U SAFE ».

Gilet par balles à flottabilité positive :
La DNGCD a rencontré les affaires maritimes car la problématique principale est l’absence de normes SOLAS
pour ce type de produit. A titre d’exemple : Les gilets qu’utilisent la gendarmerie maritime ne respectent pas les normes SOLAS puisque la plupart des produits existants sur le marché ont été développés pour des organismes militaires non soumis à la norme SOLAS.
L’administration indique que pour l’utilisation elle écrira une note indiquant les cas d’utilisation de ce type de produit .
Comme d’habitude, l’UNSA Douanes DNGCD signale que la responsabilité incombera aux Commandants
à la mer pour ordonner aux agents de revêtir ou pas ce Gilet par balles à flottabilité positive !!
La DPE avec l’appui de l’officier de tir du SGCD Med a déterminé les spécifications techniques attendues puisque ces gilets doivent allier ergonomie, mobilité, emport d’un équipement conséquent et flottalité positive. Actuellement, rien n’a été acté.il y a très peu de fournisseurs pour ces gilets.

Les casques :
Lundi 4 Avril, il y a eu un atelier sur les casques. Aucun résultat de cette réunion n’ a été présenté aux OS !!
Le projet est que ce casque soit considéré comme un équipement personnel individuel et suivrait l’agent au gré de ses affectations.
Les aspects tactiques et opérationnels ont été pris en compte pour le choix des casques. Un état des lieux est en cours pour chaque unité. Exemple : Les BSN n’ont pas forcément les mêmes besoins que les PGC.

Après avoir défini les besoins, on se rapprochera des sociétés.
Il y a aussi la partie DAF. Cela risque de prendre plusieurs mois. Il ne faut pas prendre des risques
inconsidérés, clairement c’est de répondre aux demandes des agents.

La DNGCD doit respecter les règles comptables. Cela nous a été répété souvent !!!
Le Directeur National prendra la décision finale.
Mais les OS signalent l’achat de casques à travers le CHS/CT 2021. Cet achat sous impulsion a été rapide puisqu’il fallait utiliser le budget !!! Ces casques ont été livrés dans les SGCD.
Problème : le SGCD de Marseille ne sait pas comment ventiler les casques ! Il n’y a eu aucune consigne :
Moment de gêne au sein de la DNGCD

Il ne faut pas que cela se reproduise ! Quand on pilote, la DNGCD doit aller jusqu’au bout. La DNGCD doit donner des instructions aux SGCD, cela fait partie de ses attributions !

L’UNSA Douanes DNGCD restera vigilante sur l’achat des dépenses, nous sommes les représentants des personnels.

• Bouées dronisées : la société basée au Portugal.
Le DFP1 et la BGC de Nice pour la façade méditerranée ont été choisies pour essayer en condition réelle ce matériel. Une formation sera proposée à Boulogne le 28 avril et à Nice courant mai.

La bouée est utilisé par la garde côtière italienne et la garde civile espagnole. Cette bouée est télécommandée et permet de récupérer une personne en détresse et de la ramener à bord d’une embarcation.

• Expérimentation dispositif optronique :
Aujourd’hui il y a un intérêt d’utiliser ces caméras sur le DFP1 et le DFP2. Un protocole d’essai est défini.
L’idée est de tester le matériel et d’évaluer nos propres attentes (il faut que cela soit utile et efficace). On passera certainement par un marché puisque le coût est très élevé.
La société Safran française, présente l’avantage de pouvoir effectuer la maintenance sur le territoire national.

QUESTIONS DIVERSES
Projet de l’utilisation des drônes sur les moyens maritimes : il y a un projet de doctrines d’emploi qui a été mis en place. L’idée est de faire des essais sur des BSN et BGC grâce à l’expérience d’un agent du SGCD
Antilles-Guyane qui maîtrise l’utilisation des drônes.
Le but est d’avoir des drônes professionnels. La plus value est avérée, pour rechercher des personnes., la  sécurisation des moyens, l’enregistrement d’images pouvant être annexée aux PV.

Mais plusieurs questions se posent :
Combien de drônes ? Pour quelles unités ? Prendra-t-on des drônes avec des batteries ?
La formation des agents ? En interne ? En externe ? Spécialisation ? Primes ?
La budgétisation (respect des règles de marché public) ?
Pourtant, la DNGCD est confiante pour faire aboutir ce projet en 2022 !!

L’UNSA Douane DNGCD reste dubitative face à cet enthousiasme surtout après l’échec cuisant de l’essai à bord du DFP1.

Pour finir, nous sommes intervenus pour expliquer qu’il était louable d’acquérir, du matériel innovant, mais, il faut penser à renouveler le matériel existant voire à l’améliorer.

Deux exemples :
1/les radios (DMR) dont la faible qualité du produit engendre un rendu d’écoute ou de compréhension
difficile. Cela a des conséquences sur la sécurité. ( manoeuvres, contrôles)
2/Les téléphones portables de type J3 ont une autonomie très faible.

L’UNSA Douanes DNGCD approuve cette envie d’innovation dans les équipements pour faciliter, sécuriser le travail des agents mais déplore le manque de personnel dans de nombreux services!

Ce programme ambitieux risque de faire un flop face à une douane qui souffre énormément par la suppression de nombreux postes. Les ER actuels en aéromaritime sont aussi insuffisants !!!