Les représentants des OS signataires ne participeront pas au CSA convoqué ce jour.
Dans une Administration lourdement frappée par les sous-effectifs, la solution trouvée pour donner une visibilité douanière durant la période olympique n’est autre que la mobilisation d’office des agents.
Taux de présence imposés, renforcement des services… les répercussions seront lourdes sur les collègues contraints de ne pas pouvoir poser leurs congés et invités à intensifier leurs efforts sans contrepartie pécuniaire.
Pour situer l’ampleur des carences administratives en matière d’effectifs, il faut rappeler la situation de la BSEMP calibrée à 65 agents qui subit un sous-effectif chronique depuis de nombreuses années.
Il n’est pas question ici de nier le rôle important de la douane dans le dispositif de sécurisation des JO, nous sommes parfaitement conscients de l’utilité des missions douanières que nous défendons au quotidien et qui sont mises en cause par les restructurations successives et les coupes dans les effectifs.
Dans ce contexte et au vu de l’importance attachée à l’action des douaniers durant l’été 2024 nous exigeons des engagements quant aux compensations financières qui seront accordées aux agents qui seront mobilisés sur les missions JO.
Les modalités d’attribution de ces compensations devront être transparentes, équitables et ne pas relever de l’arbitraire qui a prévalu pour la ventilation des primes COVID.
Nous exigeons aussi la prise en charge intégrale par l’Administration du logement des agents stagiaires en renfort dans brigades comme cela est prévu pour la région Île-de-France.
Des critères objectifs, transparents et harmonisés doivent être définis pour les priorités de congés des 20 % d’agents non mobilisés de façon à éviter l’arbitraire et des tensions dans les unités.
L’Administration doit répondre rapidement aux attentes légitimes des collègues sur ces points, c’est un préalable indispensable pour garantir un investissement professionnel à la hauteur de cet événement majeur.