Lettre au Secrétaire d'Etat : situation des agents publics dans le contexte de crise

LES AGENTS constituent LE SYNDICAT qui organise LE CONTRE-POUVOIR ! Alors, impliquez-vous, ne cédez pas au fatalisme. Constituez un collectif, plébiscitez une cause commune à travers laquelle chacun se sentira valorisé. L'union fait la force et c'est seulement ainsi que la cause des travailleurs est toujours reconnue. Rejoignez notre union syndicale et venez porter vos contributions pour un quotidien au travail plus juste, plus valorisant et plus reconnaissant : rejoignez l'UNSA Douanes ! 

 

De la parole aux actes

Dans un courrier adressé ce mardi 31 mars au Secrétaire d'Etat, l'UNSA Fonction publique relaye les demandes de ces syndicats affiliés. Cela permet pour l'UNSA Douanes d'associer la parole aux actes suite à notre publication du 30 mars : "Primes ou déprimes ?"

Ainsi nos représentants nationaux insistent sur la protection des agents : "Ils doivent pouvoir être protégés et disposer des équipements de protection nécessaires. Il s’agit pour l’UNSA de la principale préoccupation dans les consignes de continuité des services prises en application des PCA."

Nous revendiquons également que les droits aux jours de RTT soient exceptionnellement maintenus en période d'autorisation d'absence : "En l’état actuel, les autorisations d’absence ne génèrent pas de droits à jours de RTT. L’UNSA Fonction publique revendique, dans cette situation exceptionnelle, une révision de cette disposition afin que les agents ne subissent pas une diminution de ces jours, d’autant que beaucoup d’entre eux sont placés en ASA car la possibilité de télétravail ne leur est pas offerte. "

En effet, il est injuste d'imputer la seule responsabilité de cette situation sur les agents, d'autant plus que les positions de chacun sont bien différentes (personne fragile, garde d'enfant, télétravail impossible, réserve/renfort).

D'autre part, nous (re)demandons officiellement, par ce courrier, que tous les agents du public en service et malades du coronavirus soient reconnus en maladie professionnelle.

Enfin, une reconnaissance financière doit être prévue pour tous les agents mobilisés dans la continuité du service public. Les dernières annonces du gouvernement sur la prime exceptionnelle portée à 2000€ ne doivent en aucun cas laisser sur le carreaux les personnels douaniers.

A plus long terme, le chantier de la rémunération et des moyens, ainsi qu'une réflexion globale sur nos méthodes de travail, ne pourront plus être évité par nos dirigeants : " Dès la sortie de crise, l’ouverture d’un chantier sur la rémunération de tous les agents est indispensable. L’ouverture d’un second chantier sur l’organisation des services et les moyens donnés à la fonction publique, incluant la protection de la santé, les conditions de travail et la sécurité des agents sera également essentielle."

L'utilité du service public prend tout son sens en cette période exceptionnellement difficile pour notre pays. Le gouvernement ne pourra plus se réfugier  derrière le sois-disant coût exorbitant du service public pour continuer à le démembrer.

Afin de rester proche des populations et de les protéger, nous devons avoir des douaniers et d'autres agents du public, bien formés, correctement équipés et aux salaires attractifs afin de reconnaître la qualité de leur investissement au quotidien.

 

 

Courriers