Le ministre était bien en flagrance pour racolage sur la voie numérique en janvier dernier...

Le 30 janvier dernier, nous avions saisi la CNIL suite à l'envoi d'un courriel à tous les agents de la Fonction publique par le ministre GUERINI, dans lequel il faisait campagne pour la réforme des retraites (à lire ici).

"Ah oui, pardon, j'ai envoyé un mail, quelle faute ! " minimisait le ministre sur les plateaux TV à l'époque.

L'UNSA Douanes avait dénoncé cette pratique, que nous jugeons illégale, puisque le ministre a clairement détourné une liste de diffusion professionnelle à des fins politiques (à lire ici).

Peine perdue, nous avaient raillé certains... Eh bien non ! La CNIL nous a répondu récemment en précisant que : " les éléments recueillis ont fait l'objet d'une analyse approfondie [...] la CNIL a décidé d'engager une des procédures de sanctions prévues par la loi"

La presse en parle également : Mail de Stanislas Guérini aux fonctionnaires : la Cnil engage une procédure de sanction (msn.com)

L'UNSA Douanes a donc clairement joué son rôle de contre-pouvoir pour dénoncer une méthode reconnue comme répréhensible. Un tel détournement n'aurait jamais dû se produire car un dirigeant doit montrer le bon exemple, surtout dans une période où la déontologie est fortement mise en avant. Il reste à présent à savoir si les instances de la CNIL sauront porter une sanction face au ministre.

 

 

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