Chères et chers collègues,
ce jeudi 20 février de 9h30 à 12h30, était organisée un groupe de travail sur le thème du projet de l’administration d’abandon des activités de gestion et de contrôle dans le domaine de la viticulture et du négoce par le bureau de Blaye, en vu de leur glissement vers le Bureau de Libourne, avec pour conséquence la fermeture pure et simple de la résidence de Blaye.
Ce début de réunion a donné lieu à des déclarations liminaires des OS, dont la nôtre qui a dénoncé ce projet.
En effet, il nous apparaît dès le début que le recul d’activité présenté par l’administration pour motiver sa menée à bien ne nous semble pas nécessiter une fermeture, que le projet participe à la désertification douanière du territoire et au-delà, à l’abandon des missions de service public de l’État. De plus cela générerait inévitable un risque de stress, de surmenage et de mal-être parmi les collègues, autant à Blaye qu’à Libourne.
Le Directeur Interrégional est ensuite directement passé aux modalités de déploiement de son projet, détaillant tour à tour la situation du bureau de Blaye, activités de gestion et de contrôle et attractivité de la résidence, les consultations opérées auprès des intervenants institutionnels et professionnels, les conditions de transfert des activités de gestion et de contrôle, la stratégie et les conditions d’un maintien partiel sur 2 jours de l'accueil physique sur rendez-vous des opérateurs, l'absence de suppression d'emplois dans l'opération (1 seule suppression de fonction de l'actuel Chef de Service), les moyens prévus d'être déployés afin d'assurer le
reclassement des agents de Blaye impactés par cette restructuration de leur service, ainsi que les moyens organisationnels, humains et matériels prévus d'être mis en oeuvre afin de continuer à assumer les missions.
L’UNSA Douanes n’a pas manqué de souligner la précipitation du déploiement de ce projet, qui n’est pas sans en rappeler d’autres, dont les conséquences sont toujours ressenties à ce jour... Nous avons souligné sur le fond, que :
- les raisons invoquées en matière d’attractivité de la résidence n’ont été que conjoncturelles ;
- les activités de Blaye se maintiennent à un excellent niveau malgré un contexte RH momentanément compliqué ;
- le projet porté nous paraît précipité et bancal, un certain nombre de pistes de réflexion n’ont pas été explorées, et l’administration ouvre une ère nouvelle de fermeture de service avec maintien de l’activité (sic) ;
- pour faire face à d’éventuelles futures multiplications de trajets chronophages (permanences, contrôles lointains, etc.), nous demandons un abondement des effectifs de Libourne en cas de réforme !
- l’impact négatif à attendre sur les conditions de travail, les risques psycho-sociaux et la sécurité des collègues se révélerait probablement désastreux ;
- ce projet, s’il arrivait à son terme, entraverait l’accès au service public de proximité de tous les opérateurs.
Pour conclure, au travers de ce qui s’est révélé être plus une réunion d’information sur les intentions de l’administration que comme un groupe de travail, l’administration a décidé de joindre l’inutile d’une fermeture de structure au désagréable d’une augmentation d’activité à effectifs globaux constants d’une autre. De plus, face aux finalités troubles poursuivies par l’administration, on peut s’interroger sur les ambitions finales du projet : réduction d’effectifs ? Abandon de certaines missions ? Centralisation totale de l’activité vini/viti ?
Quoi qu’il en soit et en l’état actuel des choses, NOUS NOUS ÉLEVONS CONTRE CE PROJET DE DÉMÉNAGEMENT D’ACTIVITÉS VERS LIBOURNE ET DE FERMETURE DE BLAYE !
Les représentants de l’UNSA Douanes Nouvelle Aquitaine