Les Echos d'Aliénor - 19 avril 2021

LES AGENTS constituent LE SYNDICAT qui organise LE CONTRE-POUVOIR ! Alors, impliquez-vous, ne cédez pas au fatalisme. Constituez un collectif, plébiscitez une cause commune à travers laquelle chacun se sentira valorisé. L'union fait la force et c'est seulement ainsi que la cause des travailleurs est toujours reconnue. Rejoignez notre union syndicale et venez porter vos contributions pour un quotidien au travail plus juste, plus valorisant et plus reconnaissant : rejoignez l'UNSA Douanes ! 

 

 

C’EST LA MÊME  CHANSON

( MÊME SI LES DROITS D ’ A U T E U R C H A N G E N T )

 

Les nouvelles tombent les unes après les autres ; le moins que l’on puisse dire,

c’est qu’elles ne sont pas bonnes !

 
Postes supprimés

La Douane connaîtra sur 3 ans une vague de suppressions de postes sans précédent, avec au bas mot, la suppression de 700 emplois qui, au final, pourrait avoisiner le millier. C’est le résultat d’une série de transferts de missions pour la plupart en direction de la DGFIP. De quoi ne rien envier au PSD qui lui aura abouti à un peu plus de 800 suppressions de postes !

À l’UNSA, syndicat 100 % douanier, nous refusons le dépeçage de la douane pour rapiécer la DGFIP.

 

Mutations entravées

Des mutations entravées, c’est le sort que risque de subir de nombreux collègues avec l’application en douane des Lignes De Gestion.

C’est ainsi que la DGDDI, plus restrictive semble-t-il que la Ministre de la Fonction publique, avait prévu d’imposer à tous les nouveaux mutés une obligation minimale de résidence de 3 ans.

Néanmoins, L’UNSA a relevé les incohérences de cette obligation avec l’existence d’une liste de résidences bénéficiant d’une majoration de points en contrepartie de l’obligation d’y servir 3 ans.

L’administration mise au pied de cette ineptie, v a retirer l’obligation de résider 3 ans à l’ensemble des résidences pour la recentrer aux seules résidences à fort turn-over.

 

Promotions au compte-gouttes

Les promotions au niveau ministériel sont désormais définies pour la période 2021-2023 et ne varieront pas à la baisse par rapport à la triennale passée. Cette stagnation en lieu et place d’une régression, considérée au ministère comme une reconnaissance des efforts consentis par les douaniers durant la crise sanitaire, ne doit pas faire oublier que nous étions déjà rentrés en période creuse quant aux volumes de promotion, l’arrêt des promotions retraite en étant l’exemple.

Mais au-delà des volumes, les LDG changent les règles.

 Nous attirons particulièrement l’attention des agents promouvables par voie de Tableau d’Avancement sur le fait que l’inscription au TA ne sera plus automatique, l’agent souhaitant s’inscrire à la « sélection », devra en faire personnellement

------> la demande via l’application AdoRH. N’oubliez pas !

Salaires gelés

Le point d’indice est maintenant gelé depuis de nombreuses années et si différents accords ‘’bancales’’ n’avaient pas été signés, nous aurions aujourd’hui, pour certains, des payes moindres qu’il y a 4 ans.

L’UNSA réclame le retour à une réelle négociation sur le pouvoir d’achat des fonctionnaires avec plusieurs revendications à faire valoir.

A Bordeaux, et l’UNSA l’a fait savoir, nous souhaitons, entre autres, le toilettage du texte sur l’indemnité de résidence afin de placer la métropole dans la liste des zones bénéficiant d’un pourcentage d’indemnité de résidence.

 

Un taux de syndicalisation qui fléchit

Le taux de syndicalisation est en berne en Douane tout comme dans la fonction publique. Ce n’est certainement pas un signe positif pour la bonne marche du service public.

Y a-t-il, là, une responsabilité des syndicats qui n’auraient pas su rendre attrayante l’action syndicale, c’est probable dans une certaine mesure, mais à l’UNSA, dernier né des grands syndicats, nous pensons que notre implication autant dans la négociation que dans la production de propositions ou les combats à mener, nous place sur la bonne trajectoire.

Il y a dans cet affaiblissement des syndicats plus sûrement une volonté de nuisance engendrée par la pensée dominante comme, par exemple, la suppression prochaine des instances CHS-CT.

 DEVANT L’ADVERSITÉ, NE DÉSARMEZ PAS, PORTEZ HAUT L’ÉTENDARD

 DU COMBAT SYNDICAL ET AUTONOME :

 REJOIGNEZ L’UNSA DOUANES

 

Les résultats des élections des Très Petites Entreprises (TPE) viennent d’être annoncés.

15,89 % pour l’UNSA au niveau national (3ème rang), 16,43 en Nouvelle-Aquitaine.

L’UNSA se situe désormais au deuxième rang des organisations syndicales de la Région Nouvelle-Aquitaine, toujours derrière la CGT mais devant la CFDT et FO.

Si cet excellent score (plus de 40 000 suffrages pour l’UNSA) ne doit pas nous faire oublier le très fort taux d’abstention (5,81 % de votants), … ne boudons pas notre plaisir !

Merci à toutes les militantes et à tous les militants engagés dans la campagne UNSA!

 

Le complément de pension (IMT) supprimé ?

La question se pose de savoir si l’IMT est retirée de la pension des agents des douanes qui n’exerceraient plus au sein des ministères économiques et financiers au jour de la liquidation de leur pension.

En fait dans ce cas, le complément de pension n’est pas supprimé puisqu’il n’a jamais été versé. La contrepartie étant qu’un fonctionnaire qui intégrerait notre ministère quelque temps avant de partir en retraite aurait droit au versement in- tégral de ce complément.

Nous pouvons nous interroger sur le signal que cette disposition donne aux douaniers qui seraient amenés à exercer une mobilité vers un autre ministère. L’exemple pourrait se trouver avec les agents qui pourraient suivre leurs missions de DAFN !

 

Complémentaire Santé : faute d’eau claire buvez l’eau croupie !

La ministre de la Fonction Publique a proposé que l’État prenne en charge une partie des cotisations de la complémen- taire santé de ses agents.

Ce qui aurait pu être une bonne intention a malheureusement été vite dévoyée par les modalités d’application que la Mi- nistre impose.

La première fourche brandi par la Ministre est d’exclure les retraités du dispositif de la prise en charge partielle des frais de mutuelle. Certes, le système déjà en vigueur dans le privé concerne seulement les actifs, mais l’État doit jouer son rôle d’exemplarité en matière de progrès social et là, en fermant la porte aux pensionnés, il est clairement en dehors de cette perspective.

La seconde fourche de Madame de Montchalin égratigne de façon conséquente la part prise en charge par l’État em- ployeur, en limitant à 15 euros bruts sa participation, alors que dans le privé cette part est égale à 50 % du montant de la complémentaire de base.

Mais la fourche la plus acérée qu’elle nous fait subir est l’annonce de cette mesure alors que le point d’indice des fonc- tionnaires est gelé depuis 5 ans (à comparer aux 4,8 % d’inflation sur la période) ; autrement dit faute d’eau claire, buvez l’eau croupie !

Voilà comment paver l’enfer d’une bonne intention.

Ça phosphore . . . DUR !

Dans un an se tiendront les élections présidentielles et législatives. Déjà certains partis politiques tracent le contour de leur programme quant aux propositions sur la Fonction Publique. En voici un florilège :

 

Lire la suite du bulletin dans le fichier joint ci-dessous :