Conditions de travail  - réunion DINA du 10-09-2024 

L’actualité du « dialogue sociale » en DINA battant son plein en cette rentrée, la FS s’est retrouvée placée entre un Groupe de Travail (GT) sur les Fonds d'Amélioration du Cadre de Vie des Agents (FACVA), le 5 septembre, et le 12 une réunion d’information sur le thème du chantier de la surveillance, faisant écho au lancement d'une démarche nationale « d'approfondissement », dont le Directeur Interrégional voulait présenter

les perspectives telles qu’elles s’offrent à lui en DINA.

Pour l’une et l’autre de ces rencontres, l’UNSA Douanes a relayé l’opinion de nombreux agents, considérant d’abord que le FACVA était un sujet de désintérêt pour une importante part d’entre-eux, revêtant un aspect secondaire par rapport à leur besoin de reconnaissance financière et au besoin de retrouver un sens à leur travail. Il y a certainement matière à s’interroger finalement sur ces dépenses dans un contexte budgétaire devenu alarmant. Nous avons également souligné les grands oubliés de ces dépenses, et de toutes dépenses à vrai dire, les personnels porteurs de handicaps. Alors même que les JO paralympiques s’achevaient, la douane et la DINA ne nous semblent pas s’être suffisamment investies, particulièrement dans l’Hôtel des

Douanes toujours sans ascenseur, malgré le focus qu’offrait cet évènement.

Pour ce qui est du chantier de la Surveillance, nous actons que les 18 mois de concertation avec les OS au niveau national, pour autant de GT, nécessitent « encore » une consultation directe des agents par l’administration. Cela laisse craindre que les Organisations Syndicales (OS) soient shuntées, que la qualité des avis qu’elles ont rendus soit sacrifiée à la quantité d’opinions personnelles, que soient remis en cause les points de vue et propositions des OS (établis sur la base de ses experts, des agents spécialistes de la SURV), pour au final des décisions unilatérales de l’administration. Nous avons fait valoir que la demande directe adressée aux agents, dont la perspective est bien souvent locale et les préoccupations relèvent de termes courts ou moyens (en ces temps difficiles, quoi de plus normal), portait un coup à la représentativité et à la légitimité obtenue par les urnes lors des élections professionnelles. Cela soulève la question des intentions nouvelles et réelles de l’administration sur ce dossier, dont l’urgence fixée dans cette démarche nouvelle, la soudaine « nécessité » de recueillir l’avis de ses agents, et le caractère unilatéral nous ont fait souligner son caractère ubuesque. Dans un contexte probable de forte contrainte budgétaires à venir et où la fraude semble n’avoir jamais été portée à un niveau si haut, il y a certainement de quoi s’inquiéter !!

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