« Les douanes de Besançon vont détruire plus d’une tonne de marchandises de fraude Dont 900 kilos de cigarettes et de tabac... »
C'est sur ce titre alléchant que le 9 avril, un article du journal « Le Progrès » annonçait, à notre grande stupéfaction, la destruction de marchandises saisies prévue le 14 avril, en donnant un descriptif détaillé de l'opération : heures, lieux, nature des marchandises...
Une annonce publique avant même l’opération !
MAIS À QUOI JOUE L’ADMINISTRATION ?
- Sécurité des agents mise en péril : les lieux, les dates, heures et la nature des marchandises ne sont pas censés être publics avant destruction.
- En communiquant sur des opérations à venir, l’administration outrepasse ses obligations légales.
- Risques de vol ou d'attaque pendant le convoyage: une telle communication peut attirer des réseaux criminels sur les lieux et parcours concernés.
- Crédibilité de l’institution affaiblie: en jouant la carte médiatique, l’administration compromet le sérieux et la discrétion des douanes.
Les opérations de destruction ne sont pas des shows médiatiques !!
Elles doivent rester ce qu’elles sont : des opérations douanières sensibles qui requièrent discrétion et professionnalisme.
Cette stratégie de communication met en péril :
- Notre sécurité,
- La confidentialité des opérations,
- La qualité de notre travail.
L'UNSA Douanes DIT STOP !
Nous exigeons :
- La fin immédiate des communications anticipées sur les destructions,
- Le respect strict de la discrétion et du secret professionnel,
- La protection effective des agents sur le terrain.
Assez de mise en scène, place au respect de nos missions !
Une destruction est une mission de terrain, sérieuse, exigeante, et parfois à haut risque.
Nous resterons toujours pleinement mobilisés pour défendre la sécurité, l’intégrité et la dignité du service public douanier.