Monsieur le Président,
Nous sommes réunis en séance de Commission Territoriale pour la première fois cette année, après deux mille vingt qui fut annus horribilis pourrions-nous dire tant elle fut éprouvante pour nos nerfs, nous formons donc le voeu que deux mille vingt-et-un soit pour nous tous une année de retour à la normale. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela commence mal pour ce premier rendez-vous.
Si j’ai daté et localisé cette déclaration au samedi précédent la séance et chez moi, il y a une raison… très simple… c’est que je suis en train de travailler sur des documents préparatoires à cette CTM. Je dis bien des et non les car à cette date, tous ne nous sont pas parvenus. Et ceux qui le sont ne sont même pas complets ! Nous savons tous, autour de ces tables l’engagement et la bonne volonté des agents du STM, ce ne sont pas eux que je mets en cause ici mais une organisation qui semble s’être installée et qui ne permet à personne de travailler dans de bonnes conditions.
Mais pour nous, représentants du personnel élus par nos pairs, l’absence de réponse ou des réponses inadaptées aux sollicitations des élus y compris à l’occasion des rendez-vous institutionnels où la communication devrait pourtant être la plus poussée pour permettre aux échanges de se tenir dans de bonnes conditions au moment de siéger, est gravissime.
Nous avons beaucoup échangé entre nous ces derniers jours en voyant la date de la séance se rapprocher sans que nous ayons la convocation (finalement reçue le dix-huit janvier soit avec presque une semaine de retard), ni les documents de travail (le premier jet - celui des documents transmis par le TGD soit ceux relatifs au seul point sept de l’ordre du jour - nous parvenant le vingt soit avec plus d’une semaine de retard, le second jet - ne comprenant les documents, incomplets pour certains, que de trois des sept points inscrits à l’ordre du jour dont ceux déjà transmis le vingt… - arrivant sur nos boîtes mails le vingt-deux en fin de matinée soit moins de quatre-vingt- seize heures avant l’ouverture de nos travaux !)… Si une situation analogue devait se reproduire à l’avenir, nous vous le disons tout net, nous boycotterons l’instance.
La Masse est une instance où par essence le dialogue se DOIT d’être le plus franc, le plus direct et le plus fluide possible. Comment accepter que les élus du personnel qui posent des questions n’aient pas de réponse (ou alors avec un retard conséquent) ou encore une réponse partiellement voire totalement hors-sujet ? Le Pacha (à entendre au sens marin de l’appellation : Commandant de bord) est d’urgence demandé au Poste de Commandement !
Nous espérons donc que la séance d’aujourd’hui sera constructive et nous permettra de nous débarrasser de l’arrière-goût très amer que nous avons au moment de démarrer.
Nicolas ANGHEL